Firat Celik à la télé et au ciné !

Impossible de rater Firat Celik actuellement. Celui qui fut barman, notamment au Next et au Bizen, est non seulement à la télé, beau gosse sur une planche à voile, dans la pub Toyota Avensis - où il a le rôle principal - mais il est surtout à l’affiche du dernier film de Philippe Lioret, Welkome, au cinéma depuis le 11 mars. Aux côtés de Vincent Lindon, Firat incarne un réfugié kurde. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître tant Welkome, film humain par excellence, est escorté par une critique élogieuse. “En plus, c’est mon histoire” explique Firat. “Je suis d’origine kurde, j’ai grandi en Turquie, mon père est venu en France comme réfugié politique, donc ce film a un sens pour moi.” Firat espère que ce premier long métrage aura aussi un sens pour sa carrière. “Commencer au cinéma avec Philippe Lioret, c’est forcément bien sur un CV” confirme-t-il. “Surtout, j’ai eu un vrai feeling avec lui. Je sais qu’on travaillera à nouveau ensemble.”

A bientôt 28 ans - il les fêtera le 25 mars prochain - , Firat Celik, révélé au théâtre dans Orange mécanique, ne manque pas d’ambition. “Acteur, c’est en moi: je suis habité” confie-t-il. “J’ai la foi, j’ai besoin d’amour, d’émotions, de donner, de recevoir. Je veux vivre au cinéma ce que je ne pourrai pas vivre dans la vie.J’aime ce travail de laboratoire quand tu rentres dans un personnage. Je place la barre haute. Mon modèle, c’est Sean Penn. Je veux faire des grands films, des vrais films. Je veux faire carrière.?Je cours après ça. Je vais le faire.?En tout cas, j’essaye de faire les choses bien comme j’essayais d’être performant quand j’étais barman ou serveur. C’est pourquoi, j’ai toujours refusé de faire de la téléréalité...” Et la pub? “J’ai accepté de faire la pub Toyota, car une voiture, c’est un produit noble” précise Firat. “Je dirais peut-être encore oui pour des parfums, mais je ne suis pas prêt à faire n’importe quoi. Mon métier, ce n'est pas de faire de la publicité, c’est acteur... Pour réussir, je suis assez costaud psychologiquement, notamment grâce à ma famille qui est tout pour moi, et qui est toujours présente. Elle me donne l’énergie, la force.”
Et Firat de conclure: “ Je crois au relativisme de la beauté. Je crois en l’harmonie du hasard et du bien...”