Eva Mendes enflamme les Halles
Février. 2008 \\ Par Jérôme Lamy

UGC Ciné Cité les Halles a commencé l’année 2008 par une bombe. Ou plutôt avec la bomba latina d’Hollywood, Eva Mendes, qui présentait en avant-première, le 7 janvier dernier, son dernier film Live, au niveau -3 du Forum des Halles.

Antoine Cabot, directeur de l’UGC Ciné Cité, n’a d’ailleurs pas mâché ses mots à l’instant de présenter la jeune star américano-cubaine, accompagnée du réalisateur Bill Guttentag, qui a réussi une fiction acide et fulgurante sur la téléréalité et du producteur Charles Roven, qui a déjà fait exploser le box office avec l’Armée des 12 singes et Batman.

“C’est sans conteste une des plus belles soirées qui nous a été donnée d'organisner” a précisé tout de go, Antoine Cabot.

Révélée cette année par le film noir de James Gray La Nuit nous appartient, Eva Mendes s’est présentée aux Halles dans une petite robe noire à bretelles, perchée sur de jolies talons. “Depuis que vous l’avez vu dans La Nuit nous appartient, vous n’arrivez plus à l’oublier, et elle est encore plus belle dans Live” a poursuivi le directeur de l’UGC Ciné Cité.

Dire que la bombe explose dans Live est un doux euphémisme. Trop vite placardisée dans la catégorie bimbo après son apparition dans Training Day aux côtés de Denzel Washington, Eva prend une dimension supplémentaire dans Live. Dans le rôle d’une ambitieuse productrice de télé, l’actrice s’offre une vraie crédibilité artistique, loin de sa plastique parfaite. D’ailleurs, elle change de coupe de cheveux tous les deux plans pour tordre le cou à la créature de magazine, qui sommeille en elle.

Nommée directrice des programmes du network ABN, la jeune Katy est suivie par une petite équipe, menée par Rex, qui tourne un documentaire sur son métier. Katy est en plein brainstorming: en quête d’un concept d’émission suffisamment fort pour intéresser à la fois les téléspectateurs et les annonceurs, sans affoler les financiers. Lors d’une réunion, Katy trouve le concept parfait: un jeu basé sur la roulette russe. Outre la révélation du talent d’Eva Mendes, cette comédie satirique est une vraie réflexion sur la téléréalité et ses dérives.

Né à Miami en 1974, de parents cubains ayant fui l’Ile cinq ans avant la révolution castriste, Eva Mendes rattrape Eva Longoria, une autre bomba latina, dans le coeur des Américains. Égérie de Dolce & Gabanna, Morgan et de la célèbre marque de cosmétique Revlon, elle est à l’orée d’une immense carrière.

Avec sa peau caramélisée, on l’imagine en James Bond Girl, donnant la réplique à Sean Connery. Heureusement que l’acteur écossais a pris sa retraite...